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Les turbulences

             Un autre aspect de l’orage qui agit sur un avion : les turbulences. Toujours selon David Del Regno dans Phénomène naturel spectaculaire : les orages, « les turbulences sont provoquées par les courants ascendants ou subsidients ainsi que par le cisaillement des vents ». Pour prouver concrètement l’action des vents sur l’avion  nous avons mis en place l’expérience 1. Nous avons utilisé des sèche-cheveux (à nombre variable) pour simuler l’intensité (également variable) du vent et le mobile autoporteur pour simuler l’avion en plein  vol. Comme nous nous y attendions, les sèche-cheveux  (vent) ont une influence sur la trajectoire du mobile (avion). Cependant la trajectoire n’est pas modifié proportionnellement (voir graphique de l’expérience 1). Sans-doute cela est due à une erreur de protocole. Quoiqu’il en soit le vent est un facteur direct à prendre en compte dans l’élaboration de l’avion et de sa trajectoire. La dérive due au vent n’est pas dangereuse pour un avion, cependant cela peut entraîner des retards dans les vols.

 

             En revanche, les rafales de vent peuvent être dangereuses dans la mesure où elles peuvent déséquilibrer l’appareil pendant son décollage et son atterrissage. C'est le cas surtout du front de rafale qui agit comme une "vague" de vent au sol. De plus dans un cumulonimbus, les courants ascendants et subsidients peuvent atteindre 150km/h. A cette vitesse, les ailes des petits avions peuvent se détacher du fuselage  sous les forces de traction et de compression au niveau de la jonction entre les ailes  et la carlingue (appelée également le karman). Le risque est plus faible quand l’avion est plus gros, mais les rafales sont à l’origine des turbulences dans les cabines. Enfin, les avions, surtout les plus légers, peuvent être emportés jusqu’au sommet de la troposphère ou projetés violemment vers le sol respectivement à cause des courants ascendants et subsidients. 

 

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