Pour finir, il y a un dernier élément dû à l’orage à prendre en compte : les précipitations. Elles diminuent la visibilité en phase d'atterrissage et augmentent la distance de freinage sur les pistes en fonction de l'épaisseur d'eau. Les pluies d'eau surfondue peuvent également être à l'origine du givrage, dont nous avons déjà parlé plus tôt. Elles réduisent alors considérablement la visibilité car une couche de givrage sur les pare-brises affecte la transparence de la vitre.

 

           La grêle est certainement le type de précipitation le plus dangereux pour un avion. Il s’agit de cristaux de glace dont le poids est trop important pour rester en suspension dans le cumulonimbus. En tombant sur l’avion, la grêle peut en abîmer certaines pièces et causer un dysfonctionnement de celles-ci. Il faut bien noter que la vitesse de l'avion est la vitesse principale de l'impact. De ce fait, dans  l’expérience 4, nous avons souhaité démontrer la dangerosité de la grêle pour le fuselage de l’avion. Le principe de l’expérience est simple : à l’aide d’un canon, nous avons propulsé des glaçons (grêlons) contre des plaques d’aluminium (carlingue de l’avion). Nous avons alors remarqué que plus la masse des grêlons augmente et plus la vitesse est élevée, plus l’impact est important.