
Travaux Pratiques Encadrés
Avancées scientifiques et réalisations techniques
En quoi le nuage d'orage est-il dangereux pour un avion ?
Caractéristiques du canon
Dès le début de notre TPE, nous avons voulu faire une expérience de simulation des impacts de grêle sur un avion. Le problème de la réalisation s'est alors immédiatement posé. Nous n'avions pas de canon ou d'engins capables de projeter des objets à des vitesses avoisinantes et supérieures à 100 km.h-1. L'idéal d'un canon à air comprimé s'est alors rapidement imposé car son emploi est peu coûteux. Un ami de Guillaume, Guillaume Porcheret en avait construit un pour des expériences personnelles.
Son canon était constitué d'une gourde au bout de laquelle il avait fixé une valve d'arrosage. Le tout était relié à un tuyau de cuivre de deux mètres de long et de 12 mm de large. L'air était envoyé dans la gourde grâce à une valve de chambre à air de vélo de 7 mm de diamètre.

Fig. 30

Pour des problèmes de transport, nous n'avons pris que la gourde :
Le problème de la sécurité a rapidement été résolu, la gourde peut supporter 30 bars (Guillaume Porcheret avait déjà fait le test).


Le tuyau de cuivre se fixe grâce à un boulon qui s'accroche au canon puis qui se visse sur la gourde. Nous avons donc acheté un tuyau de 1 mètre de long en cuivre et de 12 mm de diamètre. Nous y avons fixé le boulon. Après quelques tirs d'essai chez Thibaut à basse pression (2 bar), nous nous sommes alors demandé comment nous allions pouvoir viser correctement, nous avons alors pensé à une visée laser. Guillaume (Rozier de Linage cette fois-ci) en a apporté un. Thibaut a alors pensé à un système qui permettait de fixer le laser au canon.
Fig. 31
Fig. 32
Fig. 33

Fig. 34
Sans le laser ni canon :

Voici ci-contre le canon avec le boulon et le système de visée laser. Ce dernier a été fait avec des meccanos et est relativement très précis. Il suffit de pousser le laser vers l'avant pour l'allumer et de le reculer pour l'éteindre.
Le tout assemblé :

Fig. 36
Fig. 35

Ce joint permet de créer un angle entre le canon et le laser, cela entraine un alignement presque parfait à moins de 5 mètres.

Fig. 38
Fig. 37
Et voici le résultat final (ici, la vanne est ouverte):

Fig. 39